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RAPPORT GENERAL DU FORUM DE REFLEXION SUR LE PROCESSUS ELECTORAL DE 2011 EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

Burgers Park Hôtel

Pretoria, République d’Afrique du Sud,

10-11 Mars 2011

 

 

 

LIEU ET ORGANISATION DE LA RENCONTRE

 

1.      A l’invitation de l’Institute for Global Dialogue (IGD) et sur financement de Open Socitey of Southern Africa (OSISA), avec l’accord du Gouvernement sud-africain, représenté par le Ministère des Relations Internationales et de la Coopération, plusieurs responsables congolais se sont réunis à Burgers Park Hôtel à Pretoria, du jeudi 10 au vendredi 11 mars 2011.

 

Ce Forum dit de Pretoria a été inclusif dans ce sens qu’il a mis autour d’une même table pour un dialogue franc, sincère, constructif et sans tabou les représentants de la Majorité, de l’Opposition et de la société civile afin de contribuer a la réussite du processus électoral en cours en RDC.

 

Les participants saisissent encore l’occasion de l’adoption de ce rapport pour remercier vivement l’organisateur ce Forum IDG, son partenaire OSISA, le Gouvernement ainsi que le peuple sud-africains pour la tenue de ces assises.

 

2.      La finalité de cette rencontre en Afrique du sud, pays qui avait abrité le Dialogue inter-congolais, source de l’actuel ordre juridique et politique au Congo, était de permettre aux responsables congolais de dialoguer et de réfléchir sur les actions à mener pour consolider la démocratie et la paix chèrement acquise après des décennies d’instabilité politique et de conflits.

 

OBJECTIF DE LA RENCONTRE

 

L’objectif de la rencontre était de permettre aux acteurs congolais des partis politiques aussi bien de la Majorité que de l’Opposition ainsi qu’aux responsables de la société civile de réfléchir ensemble sur la tenue des élections libres, inclusives, transparentes et apaisées en 2011 afin d’éviter toute nouvelle crise politique préjudiciable au pays et à son peuple après les élections.

 

PARTICIPANTS

 

Une soixantaine de participants représentants les partis politiques de la Majorité et de l’Opposition ainsi que la Société civile au Congo ont pris part au dialogue inter-congolais de Pretoria.

 

DEROULEMENT DES TRAVAUX

 

-          La première journée a été marquée par les traditionnels discours d’ouverture et de bienvenue de Dr ZONDI, Directeur Exécutif de l’IGD, de Mr Juvénal YAV TSHIKOMB, Chargé d’affaires ad intérim de l’Ambassade de la RDC en Afrique du Sud, et de Mr Kenneth PEDRO, du Ministère des Relations Internationales et de la Coopération,  représentant le Gouvernement sud-africain.

-          Les travaux de la première journée se sont déroulés en deux tables rondes : la première a été dirigée par Monsieur MBOUP SAMBA, Professeur à l’Université d’Afrique du Sud, et la seconde par Monsieur Yvon BONGOY, Professeur à l’Université de Kinshasa, tandis que ceux de la seconde et dernière journée se sont déroulés sous la présidence du Professeur NGOMA BINDA de l’Université de Kinshasa.

-          Les charges de Rapporteur général du Forum étaient assumées par Monsieur André MANGU, Professeur à l’Université d’Afrique du Sud et à l’Université de Kinshasa.

Le Comité de Rédaction du rapport final a eu comme membres :

1.      Honorable Jean-Louis KYAVIRO, RCD-KML, Majorité.

2.      Honorable Franck DIONGO, Président National, MLP, Opposition.

3.      Bishop Abraham DJAMBA S. S., Directeur exécutif de REGED, Société Civile (RDC).

4.      Monsieur Jean-Baptiste NDUNDU, RODHECIC, Société Civile (RDC).

5.      Monsieur Fritz NGANJE, Chercheur assistant, IGD/RSA.  

 

INTERVENANTS

           

En dehors de Dr Siphamandla ZONDI, le Directeur exécutif de l’IG, de Mr PEDRO, représentant du Vice-ministre des Relations Internationales et de la Coopération de la République sud-africaine, Monsieur YAV, représentant l’Ambassadeur de la République Démocratique du Congo, les personnalités suivantes sont intervenues au cours du dialogue :

 

1.      Docteur Pascal KAMBALE, Directeur Exécutif de l’AFRIMAP;

2.      Monsieur André-Alain ATUNDU, Président de CDR (AMP), qui avait présenté les excuses de Mr Louis-Alphonse KOYAGIALO, Secrétaire Exécutif de l’AMP, empêché, Majorité ;

3.      Madame Grace LULA, Coordonnatrice de la Ligue des Femmes pour le Développement et l’Education à la Démocratie (LIFDED), société civile ;

4.      Monsieur Damien MAYENGELE (PALU), Majorité ;

5.      Monsieur Jean-Bertrand EWANGA, Secrétaire général de l’Union pour la Nation Congolaise, UNC, Opposition ;

6.      Me Jacquemain SHABANI LUKOO, Secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le Progrès Social, UDPS, Opposition ;

7.      Honorable Thomas LUHAKA LOSENDJOLA, Député national, Secrétaire général adjoint du MLC, Opposition ;

8.      Honorable Jean-Claude VUEMBA, Député national, Président du MPCR, Opposition ;

9.      Honorable Franck DIONGO, Président du MLP, Opposition ;

10.  Monsieur Gaston KISANGA KABONGELO, Secrétaire général de l’Alliance pour le renouveau du Congo, ARC, Majorité ;

11.  Monsieur Jérôme BONSO, Ligue nationale pour les élections, LINELIT, Société civile.

12.  Honorable Jean-Louis Ernest KYAVIRO, Député national, Rassemblement Congolais pour la Démocratie – Kisangani Mouvement de Libération, RCD-KML, Majorité ;

13.  Honorable Grégoire LUSENGE, Député national, Secrétaire général adjoint, Rassemblement Congolais pour la Démocratie – Kisangani Mouvement de Libération, RCD-KML, Majorité ;

14.  Honorable Moise NYARUGABO, Sénateur, Rassemblement Congolais pour la Démocratie, RCD, Opposition ;

15.  Monsieur Victor NDULI, Secrétaire général du Front de Libération Nationale du Congo (FLNC), Opposition

16.  Honorable Francis MBENGAMA, Député provincial, CODELI, Majorité

17.  Monsieur Flavien MUSITU, Président de la Commission Justice et Paix Universitaire, Université Catholique, Société civile ;

18.  Madame Rachel MASHANGA, Ligue des femmes congolaises pour les élections, LIFCE, Société Civile ;

19.  Monsieur Jonas TSHIOMBELA, Président de la Nouvelle Société Civile Congolaise, NSCC ;

20.  Madame Irène ESAMBO, Présidente du Centre d’étude sur la Justice et la Résolution 1325 (CJR1325), Société civile.

 

DEBATS ET ECHANGES 

 

Les différentes communications ont été suivies de fructueux et sincères échanges entre les participants dans une atmosphère emprunte de cordialité, de franchise et de patriotisme qui ont permis d’arriver à des points de convergence, même s’il y a eu des points de divergence sur lesquels des discussions vont se poursuivre.

 

POINTS DE CONVERGENCE

 

Les participants au Forum de Pretoria sont tombés d’accord sur les points ci-après :

 

AVANT LES ELECTIONS

  

  1. Les élections constituent l’unique voie d’accession au pouvoir après de nombreuses crises de légitimité du pouvoir politique que le pays a connues depuis l’indépendance.
  2. Les élections doivent permettre au peuple de se choisir librement ses dirigeants. Elles doivent être libres, inclusives, transparentes, et apaisées.
  3. La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) se doit d’être véritablement indépendante, neutre et efficace et disposer des moyens nécessaires pour bien remplir sa mission et être à même de rassurer tous les acteurs au processus (population, candidats, partis politiques, société civile et partenaires).
  4. La nécessité d’une justice véritablement indépendante et impartiale, bénéficiant d’un renforcement des capacités des magistrats en matière de contentieux électoral pour garantir des élections libres, inclusives transparentes et apaisées.
  5. La nécessité de la neutralité et de l’impartialité effectives de l’administration publique, de l’armée, de la police et des services de sécurité.
  6. Les médias publics se doivent de se montrer neutres, impartiaux et ouverts en assurant constamment un accès équitable à toutes les sensibilités politiques
  7. La tenue des élections démocratiques requiert le strict respect de la Constitution, des lois de la République et spécialement des droits humains, y compris les droits de la femme, des personnes vivant avec handicap et ceux des enfants.
  8. Le devoir constitutionnel du gouvernement d’assurer et de garantir un climat politique, économique et social sain avant, pendant et après la tenue des élections.
  9. La Communauté internationale, spécialement les partenaires traditionnels de la RDC et la MONUSCO doivent également jouer leur rôle. L’on attend de la MONUSCO qu’elle joue un plus grand rôle dans l’assistance électorale qui aille de l’appui logistique à la sécurisation du matériel et des opérations électorales, en passant par une contribution significative à la protection des acteurs politiques.
  10. La CENI se doit d’avoir des concertations permanentes avec la majorité, l’opposition et avec la société civile. Ces concertations doivent se faire à temps pour éviter le fait accompli et/ou l’effet de surprise.
  11. Les élections doivent impérativement se dérouler dans les délais constitutionnels
  12. La CENI devrait publier urgemment le calendrier électoral et accélérer la révision du fichier électoral qui soit réellement fiable et acceptable par tous.
  13. La CENI devrait accroitre le nombre de centres d’enrôlement et celui des bureaux de vote pour permettre à l’ensemble des électeurs de prendre part aux prochaines élections.
  14. Les mesures de transparence du processus électoral, notamment l’audit du fichier électoral doivent être initiées et renforcées, moyennant quoi les acteurs doivent s’engager solennellement à accepter les résultats des élections et à entretenir la culture de l’acceptation des résultats des élections.
  15. L’élection présidentielle et celles des Députés nationaux devraient se dérouler le même jour et il est important de ne pas les découpler pour ne pas démobiliser ni désorienter le peuple et lui permettre de se prononcer librement en âme et conscience.
  16. Les institutions de la République et la CENI, chacune en ce qui la concerne, doivent impérativement prendre les mesures annihilant toute  velléité de tricherie et de corruption, de sorte que les résultats des élections reflètent véritablement la volonté des électeurs telle qu’exprimée au cours des scrutins.
  17. Le Gouvernements, la CENI, les partis politiques et la société civile doivent s’impliquer dans l’éducation civique de la population.
  18. Le Parlement devra rapidement adopter des amendements à la loi électorale, lesquels amendements devront favoriser les élections libres, inclusives, transparentes et apaisées ; réprimer la corruption, l’achat des consciences et la tricherie pour permette une expression fidèle de la volonté de la population. Dans l’état actuel des choses, la représentation proportionnelle est le système électoral qui permettra le mieux d’atteindre cet objectif.
  19. La vulgarisation de la loi électorale parmi les candidats et les électeurs est indispensable car l’ignorance de cette loi s’est avérée l’une de principales causes des contestations après les dernières élections.
  20. La classe politique se doit de dialoguer en permanence pour éviter toute nouvelle crise liée aux élections. La recherche constante du consensus et de l’inclusivité en cas de divergence doit demeurer de mise avant, pendant et après la tenue des élections.

 

APRES LES ELECTIONS

 

1.      L’après-élection est généralement fonction de ce qui aura été fait et ce qu’aura été le comportement du gouvernement, des acteurs politiques, et de la CENI avant et pendant l’élection.

2.      Si les élections se déroulent dans les délais légaux, si elles sont libres et transparentes, les résultats des élections auront plus de chance d’être acceptés par tous.

3.      La CENI devra gérer de manière responsable la période pré-électorale et électorale pour éviter toute crise post électorale. Cette gestion devra être consensuelle, non partisane, non politicienne et impliquer toutes les parties : les acteurs politiques au pouvoir et dans l’opposition, ainsi que les responsables de la société civile et les différents partenaires. Ces consultations devront être régulières et sincères.

 

POINTS DE DIVERGENCE

 

Malgré les débats houleux sur ces questions, les participants ne sont pas parvenus à un accord sur les points suivants :

 

1.      L’éventualité du dépassement du délai constitutionnel.

2.      Le comportement ou les mesures à adopter en cas d’une telle éventualité.

3.      La certification des résultats des élections par la MONUSCO.

 

 

RECOMMANDATIONS SUR LES CONVERGENCES

 

Au regard de ce qui précède, les participants recommandent les mesures ci-après :

 

-          Au Gouvernement

 

  1. Le strict respect de la Constitution, des lois de la République, des Accords et Traités Internationaux ratifiés par la RDC.
  2. L’assainissement du climat politique, économique, social et sécuritaire dans le pays pour la tenue des élections libres, inclusives, transparentes et apaisées.
  3. L’assurance de la sécurisation du processus électoral et la garantie de la sécurité de tous les acteurs politiques, du pouvoir comme de l’opposition, des candidats, des observateurs, des témoins ainsi que celle de la population sur l’ensemble du territoire national.
  4. La neutralité de l’armée et celle de la police et des services de sécurité qui doivent véritablement être au service de tous et non de quelques-uns.
  5. La garantie de l’indépendance, de l’impartialité et de la neutralité des médias publics, lesquels doivent effectivement assurer l’égalité de traitement et l’accès équitable à toutes les sensibilités politiques.
  6. La protection des droits humains sur l’ensemble du territoire national, particulièrement les libertés publiques, notamment la liberté d’association, de réunions politiques, d’opinion et d’organisation des activités pré électorales et électorales pour les acteurs de toutes les tendances.
  7. L’assurance de la sécurité et de la libre circulation des personnes et de leurs biens sur l’ensemble du territoire national, spécialement à l’Est du pays où divers actes de viol, vol, et violence continuent de se commettre.
  8. L’engagement dans la lutte contre l’impunité et la corruption à tous les niveaux.
  9. La mise à la disposition de la CENI des moyens financiers et matériels nécessaires pour lui permettre de s’acquitter de sa mission.
  10. Le respect de l’indépendance et de l’impartialité de la CENI.
  11. La reconnaissance de la pleine responsabilité de la CENI dans l’organisation et la direction des opérations liées aux élections.
  12. La garantie du respect des délais légaux et constitutionnels dans l’organisation des élections.

 

-          Au Parlement

 

  1. L’examen et l’adoption rapide du rapport de la CEI afin de permettre à la CENI de faire le lien avec la suite du processus électoral.
  2. L’adoption rapide de toutes les lois indispensables à la tenue des élections crédibles dans les délais constitutionnels.
  3. L’adoption rapide des amendements à la loi électorale, qui reconduisent le système de la représentation proportionnelle, qui devront favoriser les élections libres, inclusives, transparentes et apaisées ; réprimer la corruption, l’achat des consciences et la tricherie pour permette une expression fidèle de la volonté de la population. Cette loi électorale devrait privilégier le rôle de la CENI dans l’organisation des élections.
  4. Dans la mesure du possible, procéder aux modifications légales qui permettraient aux Congolais résidant à l’étranger de participer au processus électoral.

 

-          Au Pouvoir Judiciaire

 

  1. Les juridictions compétentes doivent s’assumer et exercer leur mission électorale de façon indépendante conformément à la Constitution sans se mettre au service d’un individu, d’un parti, d’une famille politique ou de toute autre institution.
  2. La garantie et l’assurance de l’indépendance effectives de la justice, et  par le renforcement des capacités des magistrats en matière de contentieux électoral ;
  3. Les magistrats doivent exercer leur mission en toute indépendance et impartialité, en s’opposant à toute forme de corruption et de manipulation tout en respectant scrupuleusement la Constitution et les Lois de la République.

 

-          Aux forces de l’ordre et de la sécurité

 

  1. Les membres des forces armées, de la police et des différents services de sécurité doivent assumer leur mission en toute indépendance et impartialité conformément à la Constitution et aux lois qui consacre leur caractère apolitique.
  2. L’armée, la police, les services de sécurité sont au service du peuple et non d’un individu, d’un parti ou d’une famille politique.

 

-          A l’Administration publique

 

  1.  Le respect  par les agents et fonctionnaires de l’Etat dans l’exercice de leurs fonctions,  de la Constitution et des lois de la République qui consacrent la neutralité de l’Administration Publique et leur caractère apolitique en s’interdisant d’afficher publiquement leurs préférences politiques et en traitant avec impartialité tous les dossiers des acteurs et organisations politiques.

 

-          A la CENI

 

  1. Le respect de la Constitution et des lois de la République.
  2. En dépit de l’origine politique de ses membres, la CENI doit effectivement assumer sa mission de manière indépendante et impartiale pour des élections libres, inclusives, transparentes, démocratiques et apaisées. 
  3. Le consensus et l’inclusivité doivent être les principes fondamentaux de toute action de la CENI.
  4. L’entretien des consultations régulières et sincères avec tous les partis politiques, qu’ils soient du pouvoir ou de l’opposition, les candidats ainsi qu’avec la société civile et les différents partenaires.
  5. Veiller à ce que tous les Congolais qui y ont droit puissent effectivement participer aux élections, ce qui requière la révision du fichier électoral qui soit fiable ainsi que l’augmentation des centres d’enrôlement.
  6. L’implication de tous les partis politiques et la société civile aux différentes opérations pré-électorales, électorales et post électorales.
  7. La publication du calendrier électoral acceptable par tous et après consultation avec les partis politiques et la société civile.
  8. Le maintien du couplage des élections présidentielle et législatives.

 

-          Aux partis politiques

 

  1. Le respect de la Constitution et des lois de la République.
  2. La prise de toutes les dispositions pratiques d’organisation pour la participation effective aux élections.
  3. La formation, l’équipement et le déploiement de leurs témoins lors de toutes opérations pré-électorales et électorales.
  4. La contribution active à la tenue des élections libres, inclusives, transparentes, démocratiques et apaisées ainsi que l’engament à œuvrer dans ce sens.
  5. La promotion de la tolérance politique en ne se traitant pas en ennemis, mais en adversaires.
  6. L’éducation civique et électorale de leurs militants et de la population.

 

-          A la société civile

 

  1. Le respect de la Constitution et des lois de la République.
  2. En dépit de son exclusion de la CENI, la société civile doit s’investir pour la tenue des élections libres, inclusives, transparentes, démocratiques et apaisées.
  3. La contribution à l’éducation civique et électorale aussi bien des citoyens, des acteurs politiques et de leurs propres membres pour permettre à chacun d’assumer ses responsabilités.
  4. L’engagement à exercer sa mission en toute neutralité, impartialité et indépendance.
  5. Le développement d’un plaidoyer et lobbying auprès de tous les décideurs, et particulièrement auprès de la CENI pour s’assurer de la tenue des élections libres, inclusives, transparentes, démocratiques et apaisées.

 

Aux médias publics

 

  1. Le respect de la Constitution et des lois de la République.
  2. La garantie de leur indépendance, de leur impartialité et de leur neutralité effectives en assurant l’égalité de traitement et l’accès équitable à toutes les sensibilités politiques,
  3. Leurs programmes doivent contenir  des espaces suffisants pour l’éducation civique et électorale de la population.
  4. La promotion la tolérance.

 

-          Au peuple congolais

 

  1. Le respect de la Constitution et des lois de la République.
  2. La prise de conscience qu’il est le souverain primaire, le refus de tout marchandage de cette souveraineté qu’il est appelé à défendre.
  3. Le citoyen congolais doit également comprendre que par son seul vote, il délègue ses pouvoirs aux personnes qui vont le diriger pour cinq ans et que par conséquent ledit vote doit être responsable et utile : il ne saurait donc être ni vendu, ni acheté.
  4. Le peuple doit rester vigilant envers les acteurs politiques et la CENI pour obtenir l’organisation des élections libres, inclusives, transparentes, démocratiques et paisibles.

 

-          A la Communauté internationale et Partenaires internationaux

 

  1. La poursuite du soutien du peuple congolais pour des élections libres, inclusives, transparentes, démocratiques et apaisées.
  2. Le respect de leurs engagements dans le cadre du soutien au processus électoral.
  3. La poursuite du rôle de la MONUSCO dans l’assistance électorale allant de l’appui logistique, à la sécurisation du matériel et des opérations électorales, en passant par une contribution significative à la protection des acteurs politiques avant pendant et après les élections.

 

-          Aux participants au Forum de Pretoria

 

  1. Le respect de la Constitution et des lois de la République.
  2. L’engagement à procéder à la restitution et à la vulgarisation des résolutions du forum de Pretoria auprès de leurs partis politiques, de leurs associations, organisations et réseaux qu’ils représentent, des partenaires au processus électoral ainsi qu’auprès de l’opinion nationale et internationale, à Kinshasa, à l’intérieur et à l’extérieur de la RDC.
  3. L’engagement de favoriser, de promouvoir et de poursuivre le dialogue sur les questions liées au processus électoral.

 

RECOMMANDATION PARTICULIERE SUR LES DIVERGENCES

 

  1. Les participants ont résolus de poursuivre les échanges sur les divergences et tout autre fait nouveau au processus électoral.

 

-          Spécialement aux Organisateurs du Forum de Pretoria

 

  1. La poursuite et l’extension du cadre du Forum à Kinshasa et dans les provinces de la RDC sur les questions liées au processus électoral, la paix et la démocratie en RDC.

 

APPEL PARTICULIER DE LA JEUNESSE

 

Les jeunes, à travers une étudiante  participant  au Forum, ont invité tous les gouvernants et politiciens congolais à respecter les accords qu’ils signent, leur parole donnée et les lois du Pays, afin de leur léguer un bon modèle à suivre.

 

A l’issue de leurs travaux, les participants au Forum de Pretoria s’en sont remis au Président de la République, dans son rôle de garant de la Constitution, pour que, conformément à son engagement constitutionnel, il assure le respect par tous  de la Constitution et des lois de la République tout au long du processus électoral.

                              

 

               Fait et  adopté à Pretoria, en Afrique du Sud, le vendredi 11 mars 2011.

 

 

PAR LES PARTICIPANTS 

 

 

NOMS

                                                                                                            SIGNATURES

I. Partis Politiques

 

A. Majorité

1.      Monsieur André-Alain ATUNDU, Président du CDR.  

2.      Monsieur Gaston KISANGA KABONGELO, ARC.

3.      Honorable Jean-Louis KYAVIRO, RCD-KML.

4.      Honorable Grégoire LUSENGE, RCD-KML.

5.      Honorable Francis MBENGAMA, CODELI.

6.      Monsieur Damien MAYENGELE, PALU.

 

B. Opposition

 

7.      Honorable Thomas LUHAKA LOSENDJOLA, Secrétaire Général Adjoint, MLC.

8.      Honorable Moise NYARUGABO, RCD.

9.      Honorable Jean-Claude VUEMBA, MPCR.

10.  Monsieur Taty Nimy TANGUMBA, MPCR.

11.  Me Jacquemain SHABANI LUKOO, Secrétaire Général, UDPS.

12.  Honorable Franck DIONGO, Président National, MLP. 

13.  Monsieur Sylvestre ELONDO MBOKOLO, CCD.

14.  Monsieur Victor NDULI, FLNC.

15.  Monsieur Charly ILONGA MPEMBE, FLNC (Diaspora).

16.  Monsieur Ignace KAPITEN KIMO DEDE, FLNC (Diaspora).

17.  Monsieur Anicet KAPITEN, FDC (Diaspora).

18.  Monsieur Claude KABAMBI (Diaspora).

19.  Monsieur Jean-Bertrand EWANGA, Secrétaire Général, UNC.

20.  Dr Denis LOPOSO, UNC.

21.  Monsieur Victor BAELONGANDI ALIFI, UNC.

 

 

II. Représentation diplomatique

 

22.  Monsieur YAV TSHIKOMB, Chargé d’Affaires de la RDC en Afrique du Sud.

23.  Monsieur DJUMA RASHIDI KAUZENI, Premier Conseiller d’Ambassade de la RDC en Afrique du Sud.

 

III. Société civile

 

24.  Professeur NGOMA BINDA, Université de Kinshasa.

25.  Prof André MBATA MANGU, University of South Africa & Université de Kinshasa.

26.  Professeur Yvon BONGOY, Université de Kinshasa.

27.  Professeur Thierry NLANDU, Université de Kinshasa.   

28.  Bishop Abraham DJAMBA S. S., Directeur Exécutif de REGED (RDC).

29.  Père Rigobert MINANI, RODHECIC (RDC).

30.  Pasteur Emmanuel TSHILENGA, Président international de l’OPERAF (Diaspora).

31.  Pasteur Emery MADIFUTA, Secrétaire général de la CSA (RDC).

32.  Monsieur Willy BOKONDO BASOFI, Pasteur (Diaspora).

33.  Monsieur Jean-Baptiste NDUNDU, RODHECIC (RDC).

34.  Jérôme BONSO, Président de la LINELIT, Société civile.

35.  Monsieur Jonas TSHIOMBELA, Président de la Nouvelle Société Civile Congolaise, NSCC (RDC).

36.  Madame Grâce LULA, Présidente de LIFDED, Société civile (RDC).

37.  Madame Irène ESAMBO, CJR1325, Société civile (RDC).

38.  Madame Rachel MASHANGU, LIFCE, Société civile (RDC).

39.  Madame Nathalie MISENGA, LIFCE (Diaspora).

40.  Monsieur Golden MISABIKO (Diaspora).

41.  Madame Love KIMBI, FOCAS(Diaspora).

42.  Madame Brigitte NDAYA LUSAMBA, Organisation bien-être de la femme et de l’enfant (Diaspora).

43.  Mademoiselle Anny MODI, Etudiante UNISA (Diaspora).  

44.  Monsieur Gérard BISAMBU, RECIC, Société civile (RDC).

45.  Monsieur Flavien MUSITU, Commission Justice et Paix Universitaire, Université Catholique (RDC).  

46.  Monsieur Back TWENDELE, FOCAS(Diaspora).  

47.  Monsieur Unche ILONDO, Umbrella (Diaspora).

48.  Monsieur MANGASI, Umbrella (Diaspora).

49.  Monsieur Benjamin SIMUNYOLA,  Journaliste Référence Magazine (Diaspora).    

50.  Monsieur Martin MALENGE EKUTSHU, CIEGS (Diaspora).

51.  Monsieur Emery KUMBONGO, FOCAS (Diaspora).

52.  Monsieur Franck ASSIMBO, Congolese Diaspora for Mandela Legacy (Diaspora).

53.  Monsieur Serge NTUMBA, Action Bonne Gouvernance (Diaspora).

54.  Monsieur Martin MUNIANGAYI, Focas (Diaspora).

55.  Monsieur Jean-Pierre A. LUKAMBA, FLIC (Diaspora).

56.  Monsieur Médard ABENGE YEGA, African Diaspora Forum, ADF (Diaspora).

57.  Monsieur NTUMBA KABAMBA, (Diaspora).

 

IV. Organisateurs

 

58.  Docteur Siphamandla ZONDI, Directeur Exécutif de l’ IGD.

59.  Monsieur Alexis LINGANDU MABELE, Consultant IGD.

60.  Monsieur Fritz NGANJE, Chercheur assistant, IGD/RSA.

 

V. Partenaires

 

61.  Docteur Pascal KAMBALE, Directeur Exécutif de l’AFRIMAP/ Afrique de l’Ouest.

62.  Monsieur Hubert TSHISWAKA, Coordonnateur RDC, Programme OSISA.

63.  Monsieur ROGER MVITA KALUBI, Coordonnateur RDC, Programme AFRIMAP.

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