La Commission électorale nationale indépendante prévoit 3 mois pour enrôler les congolais de l’étranger: de juillet 2018 à septembre 2018.
Un délai qui allonge le calendrier électoral et dont la faisabilité reste encore sujette à caution.
La question qui tourmente mon esprit, est celle de savoir : Quels congolais de la Diaspora va-t-on enrôler ? Tous ou une partie des Congolais, car nous avons des Congolais partout dans le monde, notamment au Brésil, en Inde, au Guinée, en Australie, en Zambie, en Russie, au Canada, en Angola, au Vietnam, en Europe, en Amérique, en Océanie, en Chine?
Il y a des congolais dans autant des pays que compte la terre. Et au non du principe de non-discrimination et de l’égalité de tous devant la loi, l’enrôlement des congolais de l’étranger est une nouvelle problématique.
En dehors de cette question, une autre plus importante requiert mon attention, à savoir l’octroi des cartes consulaires. A droit de voter, que celui qui détient la carte consulaire. Spectaculairement, les cartes consulaires sont payées (inclue dans le prix du passeport), mais elles ne sont pas délivrées.
Par conséquent, beaucoup de nos compatriotes, bien qu’ils détiennent les passeports; non pas des cartes consulaires et pourtant une exigence pour avoir droit au vote selon la loi électorale.
Par conséquent l’enrôlement des congolais de l’étranger dans l’actuel cycle électoral, devient un prétexte et un levier pour la CENI et l’Oligarchie Kabiliste pour retarder le scrutin présidentiel et orchestré la fraude au moment opportun.
Nul n’est sans savoir que nous n’avons aucun moyen de contrôle pour vérifier la sincérité de l’enrôlement dans les coins les plus reculés de notre pays. En plus de cela, comment pouvons-nous aussi vérifier l’enrôlement des congolais de l’étranger.
Entant que Congolais et patriote, je suggère que cette question soit remise au cycle électoral prochain. Y tenir serai de favoriser une fraude massive de la part de l’Oligarchie Kabiliste.
Serge Ntumba.